Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC)

Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC) radmin
Sub-region
Governor's photo
Mr. Yvon Sana Bangui
Acting Governor?
Off
Governor's Name
Mr. Yvon Sana Bangui
Headquarters
Yaoundé, Cameroon
Currency
Franc CFA - XAF
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BEAC currency

BEAC currency radmin

Data not available in English

Etats membres de la BEAC

Etats membres de la BEAC radmin

Cameroun

Cameroun radmin
  • Capitale : Yaoundé
  • Population : 16 300 000 habitants
  • Langues officielles : Français et Anglais
  • Superficie (en km²) : 475 000
  • Principales villes : Yaoundé, Douala, Bafoussam, Limbé Nkongsamba, Garoua, Maroua
  • PIB 2003 (en Milliards de F CFA) : 7 951,1
  • PIB 2003 non pétrolier ( en milliards de F CFA) : 7 463,5
  • PIB 2003 par Habitant (en $ US) : 840,4
  • Président : S.E. Paul BIYA

Lexique des Banques du Cameroun

Lexique des Banques du Cameroun radmin
  • Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit
  • Crédit Lyonnais Cameroun S. A.
  • Société Générale de Banques au Cameroun
  • Standard Chartered Bank Cameroon
  • AFRILAND FIRST BANK
  • AMITY BANK Cameroon
  • CITIBANK N. A. Cameroon
  • Commercial Bank of Cameroon
  • Union Bank of Cameroon PLC
  • Ecobank Cameroun S. A
Pour plus d'informations cliquez ici

Congo

Congo radmin

 

  • Capitale : Brazzaville
  • Population : 3 210 000 habitants
  • Langue officielle : Français
  • Superficie (en km²) : 342 000
  • Principales villes : Brazzaville, Pointe - Noire, Dolisie, Owando
  • PIB 2003 (en Milliards de F CFA) : 2 066,6
  • PIB 2003 non pétrolier (en milliards de F.CFA) : 1 008,7
  • PIB 2003 par Habitant (en $ US) : 1 107,9
  • Président : S.E. Denis SASSOU NGUESSO

Statistiques du Congo

Statistiques de la CEMAC :

Lexique des Banques du Congo (Plus d'informations)

  • Cofipa Investment Bank Congo
  • Crédit Lyonnais Congo S.A.
  • BGFIBANK CONGO
  • La Congolaise de Banque

Gabon

Gabon radmin

 

  • Capitale : Libreville
  • Population : 1 290 000 habitants
  • Langue officielle : Français
  • Superficie (en km²) : 267 677
  • Principales villes : Libreville, Port - Gentil, Franceville, Oyem
  • PIB 2003 (en Milliards de F CFA) : 3 446,7
  • PIB 2003 non pétrolier (en Milliards de F CFA) : 2 002,2
  • PIB 2003 par Habitant (en $ US) : 4585
  • Président : S.E. Ali BONGO ONDIMBA

Statistiques du Gabon

Statistiques de la CEMAC :

Lexique des Banques du Gabon (Plus d'informations)

  • Banque Internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon Banque Gabonaise de Développement
  • BGFIBANK GABON
  • CITIBANK N. A. GABON
  • Union Gabonaise de Banque
  • Financial Bank Gabon

République Centrafricaine

République Centrafricaine radmin

 

  • Capitale : Bangui
  • Population : 3 900 000 habitants
  • Langue officielle : Français
  • Superficie (en km²) : 623 000
  • Principales villes : Bangui, Berbérati, Bouar
  • PIB 2003 (en Milliards de F CFA) : 692
  • PIB 2003 par Habitant (en $ US) : 306,2
  • Président : Général de division François BOZIZE

 

Lexique des Banques de la RCA (Pour plus d'informations, cliquez ici)

  • Banque Populaire Maroco-Centrafricaine
  • Banque Internationale pour le Centrafrique
  • Commercial Bank Centrafrique

Tchad

Tchad radmin
  • Capitale : N’djamena
  • Population : 7 720 000 habitants
  • Langue officielle : Français et Arabe
  • Superficie (en km²) : 1 284 000
  • Principales villes : N’Djaména, Moundou, Sarh, Abéché
  • PIB 2003 (en Milliards de F CFA) : 1 576,8
  • PIB 2003 non pétrolier (en Milliards de F CFA) : 1 385
  • PIB 2003 par Habitant (en $ US) : 352
  • Président : S.E. Idriss DEBY

Lexique des Banques du Tchad (Plus d'informations)

  • Banque Agricole du Soudan au Tchad
  • Banque Commerciale du Chari
  • Commercial Bank Tchad
  • Banque Internationale pour l’Afrique au Tchad
  • Société Générale Tchadienne de Banque
  • Financial Bank Tchad
  • Banque Sahélo-Sahélienne pour l’investissement et le commerce au Tchad

La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)

La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) radmin

Dès leur accession à l’indépendance, les pays d’Afrique Centrale (Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) prennent conscience de créer une institution de coopération régionale. A ce titre, ils signent le 08 décembre 1964 le Traité instituant l’Union Douanière et Économique de l’Afrique Centrale (UDEAC). Par la suite, les 22 et 23 novembre 1972, ces États signent deux conventions de coopération monétaire, l’une entre eux, l’autre avec la France, et se dotent ainsi d’une monnaie commune (le franc de la coopération financière en Afrique). La Guinée Equatoriale adhère à l’UDEAC le 1er janvier 1985, devenant ainsi le sixième membre.

La coopération monétaire a fonctionné à la satisfaction des États membres, mais elle est restée déconnectée de la coopération économique.

Le bilan de trente années de coopération sous l’enseigne de l’UDEAC paraît modeste et les États membres doivent faire face à de nouveaux défis internationaux, entre autres :

  • un mouvement accéléré de la globalisation qui ouvre le marché national à la concurrence des entreprises extérieures avec un risque sérieux de marginalisation pour les économies faibles ;
  • parallèlement, la formation ou le renforcement des blocs régionaux à compétence élargie, qui jouent les premiers rôles dans les négociations économiques internationales ;
  • des crises économiques profondes, marquées par de sévères déséquilibres macro-économiques, qui imposent aux États des efforts d’ajustement sans précédent ;
  • une redéfinition du rôle de l’État qui devient le stratège et le promoteur d’un cadre institutionnel favorable et des infrastructures de base.

Dans cette optique, la CEMAC, qui remplace l’U.D.E.A.C.vise les objectifs suivants :

  • l’harmonisation des politiques et l’élaboration d’un cadre juridico-économique favorable à la relance de l’investissement ;
  • la réalisation d’un marché commun.

Pour y parvenir, elle impose une nouvelle approche de l’intégration fondée sur quelques principes de base :

  • la convergence et la cohérence des politiques économiques ;
  • la stabilité de la monnaie ;
  • la participation renforcée des acteurs privés ;
  • un développement harmonieux et partagé entre les États membres.

Le Traité instituant la CEMAC a été signé le 16 mars 1994 à N’Djaména. Les Chefs d’État et de gouvernement des pays membres, ont lancé officiellement les activités de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale le 25 juin 1999, avec la nomination des responsables des divers organes créés et l’adoption d’un plan d’action dit « Déclaration de Malabo ».

Lien vers le site de la BEAC

Missions et organes de la CEMAC

Missions et organes de la CEMAC radmin

La mission essentielle de la Communauté est de promouvoir un développement harmonieux des Etats membres dans le cadre de l’institution de deux Unions : une Union économique et une Union monétaire. Dans chacun de ces domaines, les Etats membres entendent passer d’une situation de coopération, qui existe déjà entre eux, à une situation d’Union, susceptible de parachever le processus d’intégration économique et monétaire. A cet effet, les parties signataires ont décidé de créer quatre institutions rattachées à la Communauté (voir textes organiques de la CEMAC sur le site de la BEAC ) et constituant celle-ci :

  • l’Union Économique de l’Afrique centrale (U.E.A.C.),
  • l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (U.M.A.C.),
  • le Parlement Communautaire,
  • la Cour de Justice Communautaire, comprenant une Chambre Judiciaire et une Chambre des Comptes.

Les organes de décision de la Communauté sont :

  • la Conférence des chefs d’État,
  • le Conseil des Ministres de l’U.E.A.C.,
  • le Comité Ministériel de l’U.M.A.C. ,l
  • le Secrétariat Exécutif,
  • le Comité Inter-Etats,
  • la Banque des États de l’Afrique Centrale (B.E.A.C.),
  • la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (C.O.B.A.C.),
  • l’Institution de Financement du Développement

Organe suprême, la Conférence des Chefs d’État détermine la politique de la Communauté et oriente l’action du Conseil des Ministres de l’U.E.A.C.et du Comité Ministériel de l’U.M.A.C. Elle se réunit au moins une fois par an.. Toutefois, elle peut, dans l’intervalle de deux sessions ordinaires, se réunir à l’initiative de son président ou à la demande d’au moins deux de ses membres.

Le siège de la Communauté se trouve à Bangui. Le Secrétariat Exécutif est assuré par M. Jean NKUETE, de nationalité camerounaise.

Situation du système bancaire de la CEMAC

Situation du système bancaire de la CEMAC radmin

SITUATION DU SYSTEME BANCAIRE DE LA CEMAC AU 31 MARS 2005

Au 31 mars 2005, le système bancaire de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) compte 33 banques en activité. Elles sont réparties au Cameroun (10 banques), en Centrafrique (3 banques), au Congo (4 banques), au Gabon (6 banques), en Guinée Equatoriale (3 banques) et au Tchad (7 banques).

1. Evolution de la situation bilantielle

1.1. Evolution des principaux agrégats

Le total agrégé des bilans s’établit à 2 760 Mds FCFA. Il a régressé de 0,2 % depuis décembre 2004 mais est en progression de 8,0 % par rapport au 31 mars 2004. Les dépôts collectés s’élèvent à 2 347 Mds FCFA (85,1 % du total du bilan). Ils ont baissé de 0,4 % en cadence trimestrielle et sont en hausse de 6,2 % en variation annuelle.

Les crédits bruts à la clientèle sont de 1 734 Mds FCFA. Ils sont en expansion respectivement de 1,3 % et de 3,5 % par rapport au trimestre précédent et à mars 2004. Les provisions pour dépréciation des comptes clientèle n’ont quasiment pas varié depuis décembre 2004. Par rapport au niveau atteint l’année précédente à la même date, elles sont en diminution de 3,6 %. Elles s’établissent à 196 Mds FCFA. En conséquence, les crédits nets se fixent à 1 538 Mds FCFA (55,7 % du total du bilan), soit une variation trimestrielle de 1,5 % et annuelle de 4,4 %.

Les créances en souffrance s’élèvent à 259 Mds FCFA. Elles représentent 14,9 % des crédits bruts contre 14,6 % et 15,9 % respectivement trois et douze mois auparavant. Ainsi, la qualité apparente du portefeuille s’est améliorée par rapport à la situation qui prévalait à fin mars 2004, mais s’est dégradée depuis décembre 2004. Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions se situe à 75,9 % contre 78,5 % le trimestre précédent et 76,2 % en mars 2004. Les déclarations des banques et les résultats des dernières vérifications font ressortir un besoin de provisions complémentaires de 9 Mds FCFA. Ce besoin était estimé à 12 Mds FCFA le trimestre précédent et à 3 Mds FCFA l’année précédente à la même date.

La couverture des crédits par les dépôts s’établit à 152,6 % (contre 155,6 % un trimestre plus tôt et 150,1 % en mars 2004). Ainsi, les opérations avec la clientèle dégagent un excédent de ressources de 809 Mds FCFA. On relevait un excédent de 842 Mds FCFA le trimestre précédent et de 738 Mds FCFA en mars 2004.

Les banques de la CEMAC dégagent un excédent des capitaux permanents de 45 Mds FCFA par rapport aux valeurs immobilisées. Le trimestre précédent, un excédent de 35 Mds FCFA était observé. A fin mars 2004, il s’élevait à 2 Mds FCFA.

L’excédent de trésorerie se situe à 879 Mds FCFA (31,8 % du total du bilan). Il a enregistré des fluctuations de -2,6 % et +17,0 %, respectivement par rapport à la situation du trimestre précédent et à celle prévalant douze mois plus tôt.

1.2. Evolution des opérations avec la clientèle

1.2.1. Les ressources collectées
Les ressources à vue (y compris les comptes d’épargne sur livrets) ont fléchi de 2,5 % au cours du dernier trimestre écoulé. Néanmoins, elles sont en augmentation de 8,6 % par rapport à mars 2004. Elles s’établissent à 1 640 Mds FCFA, soit 69,9 % des dépôts collectés contre 71,3 % le trimestre précédent et 68,3 % douze mois plus tôt.

Constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse notamment), les ressources à terme collectées auprès de la clientèle s’établissent à 600 Mds FCFA, soit 25,6 % du total des dépôts contre 24,5 % le trimestre précédent et 26,9 % à fin mars 2004. Elles se sont accrues de 3,7 % depuis décembre 2004 et de 1,1 % par rapport au niveau atteint l’année précédente à la même date.

Les dépôts des administrations publiques ont progressé respectivement de 10,1 % et de 11,7 % par rapport à leur niveau du trimestre précédent et de celui de mars 2004. Ils s’élèvent à 294 Mds FCFA, soit 12,5 % du total des dépôts contre 11,3 % le trimestre précédent et 11,9 % en mars 2004.

De leur côté, les dépôts des entreprises publiques se fixent à 102 Mds FCFA, soit 4,3 % des dépôts collectés contre 5,0 % le trimestre précédent et 6,5 % douze mois plus tôt. Ils sont en baisse de 13,9 % par rapport au trimestre précédent et de 28,6 %, comparés à la situation de mars 2004.

Enfin, les dépôts du secteur privé représentent 76,0 % du total des dépôts contre 75,8 % le trimestre précédent et 74,4 % douze mois plus tôt. S’établissant à 1 783 Mds FCFA, ils se sont repliés de 0,2 % au cours du dernier trimestre écoulé. Cependant, par rapport à leur niveau de mars 2004, ils sont en hausse de 8,5 %.

1.2.2. Les crédits distribués

Les crédits aux administrations publiques ressortent à 84 Mds FCFA, soit 4,8 % du total des crédits bruts, contre 5,9 % le trimestre précédent et 4,5 % en mars 2004. En valeur absolue, ils se sont contractés de 16,7 % par rapport au trimestre précédent. Mais, en dépit de cette évolution, ils sont en hausse de 12,0 % en comparaison avec leur niveau de mars 2004.

Les crédits aux entreprises publiques s’établissent à 142 Mds FCFA, soit 8,2 % des crédits distribués contre 7,9 % le trimestre précédent et 9,2 % douze mois plus tôt. En valeur absolue, ils sont en expansion de 5,9 % par rapport au trimestre précédent, mais en contraction de 7,5 % comparés à la situation de mars 2004.

Quant aux crédits au secteur privé, ils s’élèvent à 1 412 Mds FCFA, et représentent 81,4 % du total des crédits bruts contre 79,8 % le trimestre précédent et 82,7 % douze mois plus tôt. Ils s’accroissent de 3,4 % par rapport au trimestre précédent et de 1,9 % comparés à leur niveau de mars 2004. 1.3. Evolution des opérations de trésorerie

Les ressources de trésorerie se fixent à 224 Mds FCFA contre 198 Mds FCFA et 190 Mds FCFA, respectivement trois et douze mois auparavant. Elles sont constituées de ressources à terme à concurrence de 60,7 % et de ressources à vue à hauteur de 39,0 %. Les contributions respectives étaient de 56,2 % et 43,6 %, le trimestre précédent, et de 57,6 % et 42,0 %, en mars 2004.

Ajoutées à l’excédent des ressources clientèle, elles alimentent les emplois de trésorerie qui s’élèvent à 1 103 Mds FCFA, dont 33,0 % d’emplois à terme et 64,8 % d’emplois à vue (y compris l’encaisse). A la fin du trimestre précédent, les emplois de trésorerie se fixaient à 1 101 Mds FCFA, répartis entre 32,3 % d’opérations à terme et 65,7 % d’opérations à vue. En mars 2004, les valeurs respectives étaient de 941 Mds FCFA, 33,2 % et 65,2 %.

Les opérations avec la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) se caractérisent par un placement net des banques primaires de 415 Mds FCFA. Le solde de ces opérations a régressé de 13,7 % depuis décembre 2004. Néanmoins, il est en augmentation de 2,5 % par rapport au niveau atteint l’année précédente à la même date.

 Quant aux opérations avec les correspondants associés (autres établissements de crédit implantés dans la CEMAC ou correspondants extérieurs appartenant, dans les deux cas, au même réseau), elles se traduisent par un placement net de 244 Mds FCFA. Ce solde est en hausse de 15,4 % par rapport au trimestre précédent et de 20,5 % comparé au niveau atteint en mars 2004. 2. Respect des normes prudentielles

Au plan de l’analyse prudentielle, sur les 33 banques figurant dans le champ d’analyse (sans changement par rapport au trimestre précédent et contre 30 banques l’année précédente à la même date) :

28 banques sont en conformité avec les dispositions relatives à la représentation du capital minimum (contre 26 banques le trimestre précédent et 24 banques l’année précédente à la même date) ;

en matière de solvabilité, 22 banques extériorisent un ratio de couverture des risques pondérés par les fonds propres nets supérieur ou égal au minimum de 8 %, contre 25 banques le trimestre précédent et 22 banques l’année précédente à la même date ; (le minimum réglementaire étant fixé à l’époque à 7 % des fonds propres nets) ;

dans le cadre des normes de division des risques, 27 banques parviennent à respecter la limite globale en maintenant en dessous de l’octuple des fonds propres nets la somme des risques pondérés supérieurs à 15 % desdits fonds propres (contre 25 banques le trimestre précédent et 22 banques l’année précédente à la même date) et seulement 13 banques se conforment à la limite individuelle en n’entretenant pas de risques pondérés encourus sur un même bénéficiaire excédant 45 % des fonds propres nets (contre 12 banques le trimestre précédent et 9 banques l’année précédente à la même date) ;

s’agissant de la couverture des immobilisations par les ressources permanentes, 24 banques réalisent un ratio supérieur ou égal au minimum de 100 % (contre 22 banques le trimestre précédent et 20 banques l’année précédente à la même date) ;

en ce qui concerne le rapport de liquidité, les disponibilités à vue ou à moins d’un mois sont supérieures ou égales au minimum réglementaire de 100 % des exigibilités de même terme pour 30 banques (comme le trimestre précédent et contre 28 banques l’année précédente à la même date) ;

quant au respect du coefficient de transformation à long terme, 24 banques parviennent à financer à hauteur de 50 % au moins (minimum réglementaire) leurs emplois à plus de cinq ans de durée résiduelle par des ressources permanentes (nombre identique à celui du trimestre précédent et de l’année précédente à la même date) ;

enfin, 24 banques maintiennent la somme des engagements sur les actionnaires, administrateurs et dirigeants ainsi que sur le personnel en dessous du plafond réglementaire de 15 % des fonds propres nets (nombre identique à celui du trimestre précédent contre 22 banques en conformité l’année précédente à la même date).

Au total, 12 banques seulement disposent de fonds propres nets suffisants pour honorer l’ensemble des normes prudentielles assises sur cet agrégat (sans changement par rapport au trimestre précédent et contre 8 banques l’année précédente à la même date). La norme prudentielle respectée par le plus grand nombre d’établissements est celle se rapportant au rapport de liquidité. La norme relative à la limitation des risques encourus sur un même bénéficiaire constitue celle à l’égard de laquelle on observe le plus grand nombre de banques en infraction.

3. Résultats de la cotation
Selon le système de cotation (SYSCO) de la Commission Bancaire, à fin mars 2005, le nombre de banques présentant une situation financière excellente ou bonne est identique à celui observé fin décembre 2004. On compte une banque de moins parmi les banques présentant une situation financière fragile. Une banque supplémentaire traverse une situation financière critique. En raison de l’absence de données relatives à la rentabilité et/ou à la qualité du management, 3 banques de création récente, figurant dans le champ d’analyse, n’ont pas été cotées, à l’instar du trimestre précédent. Au total : 

  • une banque présente une situation financière solide (cote 1) ; la situation était identique au 31 mars 2004 tandis qu’au 31 décembre 2004, cet effectif était de 2 banques ; 
  • 18 banques sont classées en cote 2 (bonne situation financière) ; contre 17 banques au 31 décembre 2004 et 18 banques au 31 mars 2004 ; 
  • 7 banques figurent en cote 3 (situation financière fragile) ; contre 8 banques au 31 décembre 2004 et 4 banques au 31 mars 2004 ; 
  • la situation financière est critique (cote 4) pour 4 banques ; la situation était identique au 31 mars 2004 tandis qu’au 31 décembre 2004, cet effectif était de 3 banques ; En dépit de quelques évolutions défavorables, la situation d’ensemble du système bancaire de la CEMAC apparaît satisfaisante.

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